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L’irresponsabilité collective de la gauche et de l’UDC

12 avril 2023 – Le PS et l’UDC rejettent les deux crédits d’engagement urgents en faveur de la Banque nationale suisse (BNS) et de l’UBS. Les deux partis adoptent une attitude irresponsable basée sur une stratégie électoraliste, en totale contradiction avec la décision du Conseil fédéral où ils détiennent ensemble la majorité. Un Centre politique fort, qui prend ses responsabilités et s’engage pour la stabilité et la cohésion de notre pays, est plus important que jamais.

Lors de la session parlementaire extraordinaire, l’UDC et la gauche ont campé sur des exigences maximales, quitte à entrer en contradiction totale avec leurs propres conseillers fédéraux qui forment pourtant une majorité au Conseil fédéral. « Si les conseillers fédéraux de l’UDC et du PS avaient pris les mêmes décisions au Conseil fédéral que leurs groupes, le Credit Suisse aurait fait faillite le 20 mars 2023, avec des conséquences désastreuses pour des milliers d’employés et un préjudice énorme pour notre économie », déclare Philipp Matthias Bregy, président du groupe parlementaire du Centre.

L’action irresponsable de l’UDC et de la gauche a des conséquences très concrètes. Elles empêchent notamment de mettre à disposition du Conseil fédéral les moyens nécessaires pour permettre une action en responsabilité contre les dirigeants du Credit Suisse, comme Le Centre le demande.

Si les conseillers fédéraux de l'UDC et du PS avaient pris les mêmes décisions au Conseil fédéral que leurs groupes, le Credit Suisse aurait fait faillite le 20 mars 2023, avec des conséquences désastreuses pour des milliers d'employés et un préjudice énorme pour notre économie
Philipp Matthias Bregy

Pour un examen objectif de la situation et un renforcement de la réglementation

Le Centre a pris ses responsabilités en soutenant les deux crédits d’engagement urgents en faveur de la BNS et de l’UBS. La solution ficelée par le Conseil fédéral, la Finma, la BNS et l’UBS n’a certes pas empêché l’effondrement du Credit Suisse, mais elle a néanmoins permis de protéger notre économie.

L’échec de Credit Suisse est en premier lieu la conséquence de graves erreurs managériales de la part de la direction. Pour autant, les mécanismes de contrôle de la BNS et surtout de la FINMA n’ont pas entièrement fonctionné et les « règles too big to fail » ont manifestement échoué. Tout cela doit être analysé en détail et traité avec l’objectivité nécessaire.

Le Centre est prêt à examiner sans réserve toutes les propositions qui sont sur la table. Il demande en particulier un cadre clair et strict pour les garanties accordées par la Confédération. Nous devons nous assurer que l’argent des contribuables est utilisé de manière responsable. Un renforcement de la réglementation est également nécessaire : plus une banque est grande, internationale et proccède à des investissements risqués, plus elle doit être réglementée. Enfin, les banques d’importance systémique devront être soumises à des prescriptions plus strictes en matière de fonds propres.

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