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Freiner le réchauffement climatique, poursuivre le développement d’instruments éprouvés, prendre en compte les régions de montagne et périphériques

11 août 2021 – 11 août 2021 – Le Conseil fédéral a adopté aujourd’hui le message sur le contre-projet direct à l’initiative pour les glaciers. Cela lui a permis de relancer rapidement la discussion sur la politique climatique après le rejet de la loi sur le CO2. Il appartient maintenant au Parlement d’engager les prochaines étapes au niveau législatif afin que les instruments de protection du climat qui ont fait leurs preuves ne perdent pas leur effet. Ce faisant, les motifs du rejet doivent être pris en compte. Le Centre continuera de s’engager en faveur d’une politique climatique innovante et soutient clairement l’objectif de zéro émission en 2050. Il salue donc le contre-projet du Conseil fédéral qui reprend la revendication centrale de l’initiative et la complète substantiellement en tenant compte de la situation dans les régions de montagne et périphériques ainsi qu’en veillant à ce que les mesures soient socialement acceptables.

Le réchauffement climatique est l’un des défis majeurs de notre époque – nous le savions déjà avant cet été très capricieux. La Suisse, pays alpin et touristique, est directement concernée par le réchauffement climatique, tant sur le plan écologique qu’économique. Pour Le Centre, il est donc indéniable que des mesures doivent être prises pour éviter que le réchauffement climatique ne dépasse 1,5 degré au niveau mondial. Le Centre soutient clairement l’objectif visé par l’initiative et le contre-projet direct de zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050.

Concevoir les mesures de manière socialement acceptable

Pour atteindre cet objectif, il est indispensable d’abandonner les énergies fossiles. « Les
mesures prises doivent toutefois être socialement acceptables, économiquement réalistes et techniquement possibles, tout en garantissant la sécurité d’approvisionnement de la Suisse et en prévenant les dépendances. Nous estimons que c’est le cas avec le contre-projet direct du Conseil fédéral », affirme la conseillère nationale Christine Bulliard-Marbach. Par ailleurs, il convient de saluer le fait que le contre-projet intègre les régions de montagne et périphériques et les mentionne explicitement, comme l’avait demandé Le Centre dans sa réponse à la consultation. En effet, ces régions sont particulièrement affectées par le réchauffement climatique.

Les mesures prises doivent toutefois être socialement acceptables, économiquement réalistes et techniquement possibles, tout en garantissant la sécurité d’approvisionnement de la Suisse et en prévenant les dépendances. Nous estimons que c’est le cas avec le contre-projet direct du Conseil fédéral.

Poursuivre le développement d’instruments éprouvés

En partant de ces prémisses, les raisons du rejet de la loi sur le CO₂ doivent être analysées afin de poursuivre le développement des instruments de politique climatique de manière ciblée. Le Centre veut assurer et poursuivre le développement des instruments éprouvés de politique climatique au profit de l’économie afin que les investissements respectueux du climat restent possibles en Suisse. Les instruments de promotion correspondants (comme le programme Bâtiments des cantons ou les conventions d’objectifs pour les entreprises) ne doivent pas être supprimés ou affaiblis.

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