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Un siège au Conseil de sécurité de l’ONU : une chance pour la Suisse de faire valoir ses valeurs et ses compétences

1 mars 2022 – 1er mars 2022- Lors de sa réunion de groupe d’aujourd’hui, le Groupe du Centre. Le Centre – PEV a examiné la motion de l’UDC concernant le retrait de la candidature de la Suisse au Conseil de sécurité de l’ONU. Le groupe du Centre a décidé de rejeter la motion de l’UDC à une large majorité. Il estime que la candidature de la Suisse est une chance pour elle de faire valoir ses valeurs et ses compétences. En même temps, les derniers jours ont montré que le Conseil fédéral doit améliorer sa capacité à prendre des décisions claires en situation de crise. Le groupe du Centre a décidé de déposer une interpellation à ce sujet.

Dans quelques mois, l’Assemblée générale de l’ONU décidera de la représentation au Conseil de sécurité pour les deux prochaines années. Le Parlement suisse a décidé depuis longtemps de déposer une candidature à cet effet. Le groupe du Centre rejette à une large majorité la motion de l’UDC visant à retirer cette candidature.

La participation au Conseil de sécurité est une chance pour la Suisse

Le groupe du Centre est convaincu que la participation de la Suisse au Conseil de sécurité est tout à fait compatible avec le principe de neutralité et qu’il s’agit d’une belle occasion, pour la Suisse, de faire valoir ses compétences et son savoir-faire diplomatique. « La neutralité n’est pas synonyme de passivité. La Suisse joue déjà un rôle actif en matière de règlement des conflits par le biais de sa politique de bons offices. Nos activités de promotion de la paix et notre rôle diplomatique doivent se poursuivre également dans les enceintes internationales. C’est une question de crédibilité », déclare le Vice-président du Centre Charles Juillard.

La neutralité n’est pas synonyme de passivité. La Suisse joue déjà un rôle actif en matière de règlement des conflits par le biais de sa politique de bons offices. Nos activités de promotion de la paix et notre rôle diplomatique doivent se poursuivre également dans les enceintes internationales. C’est une question de crédibilité.

Le Conseil fédéral doit être en mesure de se positionner rapidement et de manière cohérente

La participation au Conseil de sécurité implique toutefois une certaine capacité à adopter des positions rapides, assumées et lisibles. La position hésitante du Conseil fédéral lors des derniers jours notamment sur le volet de la reprise des sanctions européenne questionne la capacité des différents départements à évoluer en temps de crise. Le groupe du Centre attend du Conseil fédéral qu’il soit à la hauteur des futurs défis qui attendent la Suisse. C’est pourquoi, une interpellation de groupe va être déposée pour que le Conseil fédéral explique comment il entend renforcer les compétences du DFAE et comment l’implication du Parlement dans d’éventuelles décisions pourrait être garantie. « A l’heure actuelle, la question de l’implication du Parlement et de sa forme doit encore être précisée » , déclare le président du groupe Matthias Philipp Bregy.

A l'heure actuelle, la question de l'implication du Parlement et de sa forme doit encore être précisée

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