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La Suisse dans le monde

Nous voulons une Suisse souveraine et connectée à l’international.

Nous traversons une époque incertaine. Les grandes puissances se renferment de plus en plus sur eux-mêmes au détriment de la coopération multilatérale qui nous a apporté la paix et la prospérité depuis la Seconde Guerre mondiale. En Suisse aussi, les partis de gauche et de droite mènent leur politique sans compromis et refusent de prendre leurs responsabilités pour s’attaquer ensemble aux problèmes les plus urgents : notre relation avec l’Union européenne, les enjeux migratoires ou encore le changement climatique.

La Suisse a atteint un niveau de prospérité très élevé grâce à son ouverture sur le monde, à la diversité de sa société, à sa fiabilité et à sa souveraineté. Nous voulons qu’il en soit de même à l’avenir. Nous voulons une Suisse neutre et souveraine, mais qui ne s’isole pas. Elle doit rester un partenaire fiable et défendre ses intérêts avec fermeté.

La Suisse doit rester fortement connectée.

  • Dans un monde globalisé, la Suisse ne doit pas se replier sur elle-même. Nous ne voulons pas d’une politique de fermeture.
  • La Suisse est un partenaire fiable et neutre. Le dialogue est notre force. Autant d’atouts qui permettent à la Suisse de s’affirmer sur le plan international. Nous devons renforcer notre engagement pour promouvoir les relations multilatérales et la résolution des conflits.
  • Si nous entretenons de bonnes relations avec nos partenaires, la Suisse pourra également mieux réagir face aux nouvelles menaces, aux crises et aux situations d’urgence grâce à un réseau solide.

Nous exigeons une politique européenne sûre d’elle.

Depuis que le Conseil fédéral a décidé, en mai 2021, de mettre un terme aux négociations sur l’accord-cadre, nous nous trouvons dans une impasse qui menace la prospérité de notre pays. Le Centre demande au Conseil fédéral d’agir rapidement pour défendre de manière pragmatique les intérêts de la Suisse vis-à-vis de l’Union européenne. Nous demandons une approche qui préserve la compétitivité de notre économie tout en plaçant la souveraineté et la responsabilité sociale au cœur des négociations.

Aucun autre partenaire que l’UE n’a autant contribué à la prospérité de notre pays. Elle est notre principal partenaire commercial et nous partageons des valeurs sociales essentielles. Il est dans l’intérêt de la Suisse que les relations avec l’UE soient solides et durables. Le Centre regrette toutefois que l’UE ne poursuive pas la forme de coopération qui a pourtant fait ses preuves depuis plus de deux décennies. Si rien n’est entrepris, cette situation mènera inévitablement à une érosion, à moyen terme, des accords existants au détriment de la Suisse et de l’UE.

Nous voulons des relations stables et solides avec l’UE qui ne mettent pas en danger nos institutions sociales.

  • Les Accords bilatéraux ne sont pas négociables. Le peuple les a soutenus à plusieurs reprises. Grâce à ces accords, nous pouvons nous déplacer librement en Europe, vendre nos marchandises et nos services sans être désavantagés, et échanger nos connaissances avec les pays membres de l’UE.
  • Nous avons besoin de solutions sur mesure. Nous ne recherchons pas de de solution „one-fits-all“, pour tous les accords sectoriels sans discernement. La reprise dynamique du droit ainsi que du règlement des différends représentent un potentiel de développement des accords sectoriels existants pour négocier des solutions nouvelles et pragmatiques. Le Centre demande d’exploiter les marges de manœuvre existantes pour remettre les relations avec l’UE sur des bases solides.
  • Pas de mise en danger de nos institutions sociales. La protection du niveau des salaires, de nos institutions sociales, ainsi que les fondements de notre politique migratoire ne sont pas négociables. Pour Le Centre, il est essentiel que l’accord sur la libre circulation des personnes soit exclu d’une reprise dynamique du droit et d’un règlement des différends par la Cour européenne de justice. Si cela ne devait pas aboutir, Le Centre craint des conséquences néfastes pour la cohésion de la Suisse.
  • La Suisse doit disposer d’un accès libre et non discriminatoire aux programmes de coopération dans les domaines de la recherche, de la formation et de la culture. La question de la reconnaissance des équivalences dans les domaines financiers et industriels doit trouver rapidement une voie de sortie favorable dans l’intérêt de nos entreprises
  • L’absence d’accord sur l’électricité avec l’UE menace la sécurité d’approvisionnement et la stabilité du réseau. Des solutions rapides sont nécessaires.

Nous défendons la place économique suisse.

  • Nous voulons une approche qui préserve la compétitivité de notre économie tout en plaçant la souveraineté et la responsabilité sociale au cœur des négociations.
  • Notre savoir et notre expertise sont l’une de nos ressources les plus précieuses. Si des investisseurs et des États étrangers achètent nos entreprises, notre savoir ne doit pas être transféré à des entreprises étrangères sans examen préalable. Il faut une instance suisse qui puisse prendre des mesures en cas de rachat d’entreprises stratégiques.
  • Les accords et normes sur le plan international ne doivent cependant pas se faire au détriment de l’environnement ou des conditions de travail dans le monde.

Grâce à nous :

  • La Suisse lutte avec succès contre les tendances protectionnistes et a privilégié la voie bilatérale avec l’UE. Nous sommes prêts à prendre nos responsabilités pour trouver des solutions pragmatiques. Il s’agit d’éviter toute escalade de part et d’autre et d’envisager des alternatives pour garantir et développer les bonnes relations bilatérales entre l’UE et la Suisse.
  • La Suisse poursuit une politique extérieure active visant à développer les relations avec les pays voisins et à renforcer la coopération avec les partenaires du monde entier. Cela garantit aux entreprises suisses l’accès aux marchés étrangers.
  • Des solutions sont élaborées pour que le savoir et l’expertise suisses ne soient pas vendues aux investisseurs étrangers ou d’autres Etats sans qu’une pesée des intérêts n’ait été préalablement effectuée.

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