Solidarité entre les générations
Nous voulons un système de prévoyance solidaire et équitable.
La Suisse est confrontée à l’un des plus grands défis politique depuis de nombreuses années. Nos institutions sociales sont endettées et nombreuses sont les personnes qui craignent déjà pour leurs rentes. La population active supporte le poids croissant d’une société de plus en plus vieillissante. Des réformes dans le domaine de l’assurance vieillesse et survivants (AVS), ainsi que dans la prévoyance professionnelle (LPP) sont urgentes et nécessaires pour garantir le niveau des rentes des générations futures.
Les postures politiques stériles des partis de gauche et de droite bloquent depuis trop longtemps la mise en œuvre de réformes urgentes pour l’avenir de notre pays. Les politiques d’obstruction et la polarisation croissante de la classe politique menacent la stabilité des institutions de notre pays et mettent en péril la cohésion sociale.
Nous devons éviter que la population ne doive supporter les coûts énormes de l’inaction politique. Nous voulons une politique qui favorise une économie forte, innovante et compétitive, mais qui soit également socialement juste et équitable. Nous aspirons à une société dans laquelle chacun dispose de moyens d’existence sûrs, où les personnes dans le besoin sont soutenues financièrement et où les abus sociaux sont activement combattus. Nous plaçons la responsabilité sociale au cœur de notre action politique.
Nous nous engageons pour un système de prévoyance solide et équitable pour les générations d’aujourd’hui et de demain.
- Le Centre s’engage pour des rentes équitables pour toutes les générations. Quiconque a travaillé toute sa vie et payé ses cotisations a droit à une rente sûre et digne.
- Aujourd’hui déjà, les recettes de l’AVS ne suffisent plus à financer les rentes en cours. Cette situation va encore s’aggraver avec le départ à la retraite des générations à forts taux de natalité. L’AVS doit donc être stabilisée financièrement. Si rien n’est entrepris, le déficit de financement atteindra 26 milliards de francs d’ici 2030. Le relèvement de l’âge de référence des femmes à 65 ans est nécessaire pour garantir le versement des rentes aux générations futures.
- L’augmentation de l’espérance de vie et la faiblesse des taux d’intérêts, mettent également les rentes de la prévoyance professionnelle sous pression. Le deuxième pilier doit également être réformé afin de maintenir un système de redistribution juste et équitable des jeunes générations vers les personnes retraitées. Le taux de conversion minimal doit être abaissé afin de garantir les rentes futures.
- La part du salaire assuré doit augmenter. Les travailleurs à bas revenus et à temps partiel doivent pouvoir bénéficier davantage du système du 2e pilier. Cela permettrait notamment d’améliorer les rentes de nombreuses femmes.
- Pour les plus de 50 ans, la perte d’un emploi est liée à de nombreuses angoisses. Nous demandons que les cotisations salariales au 2e pilier des travailleurs âgés soient réduites pour encourager les entreprises à utiliser davantage les compétences des professionnels expérimentés.
- L’âge de cotisation doit être abaissé à la 20e anné Le capital de prévoyance épargné peut ainsi être augmenté, ce qui permet de bénéficier de rentes plus élevées à la retraite.
- Des mesures compensatoires équitables et ciblées doivent cependant être introduites pour les générations transitoires, dans le cadre des réformes de l’AVS et de la LPP.
Nous voulons que les personnes vivent dans la dignité et ne fassent pas les frais d’abus.
- Les prestations complémentaires (PC) doivent être garanties et destinées exclusivement à ceux qui en ont besoin pour vivre dignement. La lutte contre les abus est nécessaire pour garantir un niveau de confiance élevé au sein de la société et assurer la cohésion sociale.
Grâce à nous :
- Une solution modérée et socialement acceptable a été trouvée pour stabiliser l’AVS. Le relèvement nécessaire de l’âge de référence pour les femmes est assorti de mesures compensatoires ciblées et équitables.
- Chaque franc qui disparaît en raison de la réforme de l’imposition des entreprises doit à l’avenir être versé à l’AVS. Cette contribution de solidarité profite directement à tous.
- L’Assurance-invalidité (AI) est plus stable financièrement.
- Les abus sociaux sont activement combattus.