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Stabiliser l’AVS : suppléments de rente équitables pour la génération transitoire et les femmes

1 juin 2021 – Le groupe du Centre. Le Centre-PEV s’est réuni aujourd’hui. La discussion portait essentiellement sur la réforme de l’AVS, qui doit être débattue au Conseil national au cours de la deuxième semaine de session. L’objectif du Centre ne change pas : il faut stabiliser les finances de l’AVS à court terme. Pour la génération transitoire, et en particulier pour les femmes, il s’agit de définir les mesures compensatoires nécessaires. Le groupe du Centre continuera à s’engager en faveur de rentes AVS égales et équitables pour tous. 

Les rentrées de l’AVS ne suffisent plus pour financer les rentes AVS courantes. Depuis 2020, cette situation continue à se détériorer du fait du départ à la retraite des baby-boomers. Depuis vingt ans, la réforme de notre principale institution sociale, l’AVS, se trouve gelée. « Le groupe du Centre s’emploie à faire sauter les politiques de blocage de gauche et de droite afin de trouver enfin une solution viable et largement soutenue en vue de stabiliser l’AVS », déclare Philipp Matthias Bregy, président du groupe.

Le groupe du Centre s’emploie à faire sauter les politiques de blocage de gauche et de droite afin de trouver enfin une solution viable et largement soutenue en vue de stabiliser l’AVS.

Une compensation équitable pour les années transitoires

Une harmonisation progressive de l’âge de référence des femmes à 65 ans apparaît nécessaire au groupe du Centre. « La hausse de l’âge de référence pour les femmes doit toutefois être socialement atténuée par des mesures compensatoires. Mais, telles que prévues dans le projet actuel, celles-ci sont toujours insuffisantes, raison pour laquelle le groupe du Centre au Conseil des États va s’engager en faveur d’une augmentation du nombre d’années de transition, afin que le projet de loi devienne socialement plus acceptable », selon le Conseiller aux États Charles Juillard. Les individus doivent cependant demeurer fondamentalement libres de décider quand ils souhaitent toucher la rente. L’âge de la retraite doit donc être conçu de manière flexible.

La hausse de l’âge de référence pour les femmes doit toutefois être socialement atténuée par des mesures compensatoires. Mais, telles que prévues dans le projet actuel, celles-ci sont toujours insuffisantes, raison pour laquelle le groupe du Centre au Conseil des États va s’engager en faveur d’une augmentation du nombre d’années de transition, afin que le projet de loi devienne socialement plus acceptable. 

La pénalisation des couples mariés en matière d’AVS doit être corrigée

Dans l’AVS, la discrimination des couples mariés et des couples vivant en partenariat enregistré par rapport aux couples non mariés est choquante et injuste. Il est temps de corriger ce désavantage. Car tandis que les couples non mariés perçoivent une double rente AVS mensuelle de 4’780 francs au maximum, les couples mariés et les couples vivant en partenariat enregistré ne touchent mensuellement que 3’585 francs puisqu’ils ne peuvent recevoir que 150 % au maximum de la rente maximale. Cette pénalisation du mariage est discriminatoire et doit enfin être corrigée.

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