Pour une réforme du 2ème pilier socialement responsable
3 février 2023 – La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national (CSSS-N) règle aujourd’hui les dernières divergences concernant la réforme de la prévoyance professionnelle (LPP). Après le oui à la réforme de l’AVS, Le Centre s’engage pour des solutions ciblées et socialement responsables dans le 2ème pilier. Cette réforme doit améliorer clairement la prévoyance des personnes à bas revenus et à temps partiel, et prévoir des compensations équitables pour les générations des années de transition. La polarisation croissante en Suisse nuit cependant à la recherche de solutions basées sur le consensus. Le Centre continue à s’engager, par le dialogue, pour des solutions constructives.
Après le oui à la réforme de l’AVS, Le Centre s’engage pour des solutions ciblées dans le 2ème pilier qui améliorent les rentes des personnes à bas revenus ou à temps partiel et assurent le financement du système de prévoyance professionnelle pour les générations futures. Mais la polarisation croissante en Suisse nuit à la recherche de solutions basées sur le consensus. L’Union syndicale suisse en a donné un nouvel exemple cette semaine en annonçant déjà un référendum contre la réforme de la LPP, avant même la fin des débats au Parlement. Ces positions rigides ne font pas avancer la Suisse. Le Centre continue à s’engager, par le dialogue, pour des solutions constructives !
Pour une réforme de la LPP socialement responsable et équitable
La réforme du 2ème pilier doit améliorer la situation des personnes à bas revenus ou à temps partiel ; une problématique qui concerne malheureusement beaucoup de femmes. C’est pourquoi, Le Centre soutient l’abaissement du seuil d’accès au 2ème pilier et la réduction de la déduction de coordination. « Avec cette réforme, nous voulons améliorer clairement l’accès à la prévoyance des personnes à bas revenus ou travaillant à temps partiel. Cette réforme doit être celle de la réduction des inégalités », déclare la conseillère nationale Marie-France Roth Pasquier.
Avec cette réforme, nous voulons améliorer clairement l’accès à la prévoyance des personnes à bas revenus ou travaillant à temps partiel. Cette réforme doit être celle de la réduction des inégalités
Enfin, il faut travailler à l’élaboration de mesures de compensations ciblées pour les générations de transition. Nous ne voulons pas d’une réforme qui repose sur le principe de l’arrosoir. Il faut au contraire agir sur les personnes qui sont le plus impactées par la baisse du taux de conversion, en particulier les personnes qui ne bénéficient pas de prestations surobligatoires. Le Centre a déjà affirmé à plusieurs reprises que les mesures de compensations prévues par le Conseil national n’étaient pas suffisantes et qu’il fallait maintenant trouver une solution qui se base si possible sur les propositions du Conseil des Etats.