Message sur l’armée 2023 – contribution à la sécurité en Europe
25 septembre 2023 – Le Conseil des Etats débattra demain du message sur l’armée 2023. La Suisse ne doit pas rester impassible face à la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine. Elle doit apporter sa contribution à la sécurité et à la solidarité en Europe. C’est pourquoi, Le Centre s‘engagera pour la mise hors service des 25 chars Léopard 2 et soutiendra également les acquisitions proposées et l’augmentation des moyens militaires, afin de moderniser notre armée et de la préparer aux menaces du 21e siècle.
La guerre d’agression russe contre l’Ukraine va à l’encontre de toutes les règles sur lesquelles l’ordre international et notre sécurité se sont construites. La Suisse ne doit pas rester impassible face à cette situation. Elle doit apporter sa contribution à la sécurité et à la solidarité en Europe. Dans le cadre du message sur l’armée, Le Centre s’engagera pour la mise hors service des 25 chars Léopard 2, dont l’armée n’a plus besoin. « La mise hors service des 25 chars Leopard 2, dont l’armée n’a plus besoin, permettra de soutenir indirectement l’Ukraine », déclare Charles Juillard, conseiller aux Etats et Vice-président du Centre. Cela permettra à l’Allemagne de les racheter pour compenser les blindés qu’elle a transmis à l’Ukraine.
La mise hors service des 25 chars Leopard 2, dont l'armée n'a plus besoin, permettra de soutenir indirectement l’Ukraine
Pour une armée moderne et bien équipée
« La guerre hybride menée par la Russie montre à quel point il est important de disposer d’une armée moderne et bien équipée, capable de faire face aux menaces du 21ème siècle », poursuit Charles Juillard. C’est pourquoi, le Conseil fédéral doit mettre en œuvre la modernisation de notre armée le plus rapidement possible. L’achat rapide d’avions de combat et l’augmentation progressive des moyens militaires sont à cet égard essentiels. C’est pourquoi Le Centre soutient l’augmentation du plafond des dépenses de l’armée de 21,1 à 21,7 milliards de francs pour la période allant de 2021 à 2024. L’armée pourra ainsi procéder aux investissements nécessaires pour combler le retard non seulement dans le domaine de la cybersécurité, mais aussi pour être mieux préparée à une guerre conventionnelle.