En forme pour relever les défis de la nouvelle législature
9 janvier 2024 – Le Centre a invité aujourd’hui les médias aux traditionnels discours de l’Épiphanie. L’événement a eu lieu au Musée alpin à Berne. À cette occasion, les représentants de la présidence du parti ont présenté les priorités politiques du Centre pour l’année 2024 et les enjeux de la nouvelle législature.
Lors de la rétrospective de l’année écoulée, le président du parti Gerhard Pfister a souligné que le succès des élections fédérales de 2023 constituait pour le Centre un mandat clair pour assumer plus de responsabilités. « La tâche de notre parti est de renforcer le centre politique face aux blocs de droite et de gauche, afin de trouver des solutions constructives aux défis de notre époque », a déclaré Gerhard Pfister devant les représentants des médias. « L’année prochaine, de nombreux défis attendent la Suisse et Le Centre. Nous les relèverons ensemble », poursuit Gerhard Pfister.
Pour une vraie solidarité entre les générations
En 2023, l’AVS-21 a permis de maintenir le niveau des rentes et d’assurer un financement suffisant de l’AVS pour les prochaines années. À peine entrée en vigueur, cette réforme se trouve déjà menacée par les deux initiatives soumises en votations au mois de mars. Aucune raison financière ni sociale ne justifie un relèvement de l’âge de la retraite ou ne permet l’introduction d’une 13e rente AVS. « Il faut d’abord supprimer les discriminations des couples mariés avant d’envisager d’autres mesures d’adaptation de l’âge de la retraite », déclare la conseillère nationale Yvonne Bürgin. C’est pourquoi Le Centre a lancé les deux initiatives pour des impôts et des rentes équitables.
L'année prochaine, de nombreux défis attendent la Suisse et Le Centre. Nous les relèverons ensemble.
Pour des coûts de la santé maîtrisés et soutenables
Dans le domaine de la santé, la hausse des primes d’assurance-maladie pèse de plus en plus sur la classe moyenne. Le Centre a rappelé l’importance de son initiative « pour un frein aux coûts », qui sera vraisemblablement soumise au vote en juin. L’initiative oblige tous les acteurs à prendre des mesures efficaces pour freiner durablement les coûts de la santé. « Nous voulons nous attaquer à la cause de la hausse des primes et non au symptôme. L’explosion des primes n’est que le reflet de l’explosion des coûts de la santé », a déclaré le vice-présidente du parti Yvonne Bürgin.
Pour une politique étrangère affirmée
Les relations de la Suisse avec l’Union européenne seront sans aucun doute l’un des dossiers importants de la prochaine législature. L’adoption du mandat de négociation à la fin de l’année dernière a constitué un premier pas important vers l’établissement de relations stables avec l’Union européenne. « Les négociations doivent reprendre. Mais elles doivent reprendre sur un pied d’égalité et s’inscrire dans la poursuite de la voie bilatérale qui a été confirmée par le peuple à plusieurs reprises et qui a fait le succès de la Suisse », a déclaré le conseiller national Vincent Maitre.
De ce point de vue, le projet de mandat de négociation contient des signaux très positifs. L’approche verticale par paquet, la reprise dynamique du droit européen, ainsi que le règlement des différends par un tribunal paritaire, rejoignent les revendications du Centre, émises depuis longtemps.
Nous voulons nous attaquer à la cause de la hausse des primes et non au symptôme. L'explosion des primes n'est que le reflet de l'explosion des coûts de la santé.
Pour une Suisse sûre
Depuis l’agression de la Russie contre l’Ukraine, nous vivons dans un contexte sécuritaire international qui s’est fortement dégradé. Nous vivons une époque de grandes tensions, qui remet en question les certitudes d’hier. Cette situation doit nous questionner en profondeur sur la façon dont nous garantissons notre propre sécurité, en tant que pays européen, souverain et neutre. Malgré le rejet de la Lex Ukraine par les autres partis, Le Centre continuera à s’engager l’année prochaine pour que la Suisse apporte sa contribution à la sécurité et à la solidarité en Europe. « La Suisse doit apporter sa contribution à l’architecture de sécurité en Europe tout en garantissant le respect du droit de la neutralité. L’augmentation des dépenses pour l’armée et le renforcement de la coopération militaire avec l’OTAN et les pays européens sont indispensables », a déclaré le conseiller aux Etats et vice-président du Centre Charles Juillard.
La Suisse doit apporter sa contribution à l'architecture de sécurité en Europe tout en garantissant le respect du droit de la neutralité. L'augmentation des dépenses pour l'armée et le renforcement de la coopération militaire avec l'OTAN et les pays européens sont indispensables
Pour une politique énergétique durable qui renforce notre indépendance
En 2024, Le Centre continuera à s’engager pour renforcer la sécurité énergétique de notre pays afin d’atteindre les objectifs de Paris avec des mesures socialement acceptables. En matière de politique énergétique, il s’agit d’accélérer le développement des énergies renouvelables afin d’assurer la sécurité de l’approvisionnement et de réduire ainsi la dépendance de la Suisse aux importations des énergies fossiles. « La Suisse a besoin de solutions socialement acceptables pour assurer sa sécurité énergétique. L’énergie issue de l’éolien, du solaire et de l’hydraulique offre une solution durable pour résoudre le défi du tournant énergétique des prochaines années », a déclaré le président du groupe parlementaire Philipp Matthias Bregy.
Les négociations doivent reprendre. Mais elles doivent reprendre sur un pied d’égalité et s’inscrire dans la poursuite de la voie bilatérale qui a été confirmée par le peuple à plusieurs reprises et qui a fait le succès de la Suisse.