Un oui historique pour l’AVS!
25 septembre 2022 – Le oui à la réforme de l’AVS est un tournant historique pour le 1er pilier. Le Centre a contribué à l’élaboration de ce projet de manière déterminante et s’est fortement engagé pendant la campagne de votation. « Avec le oui d’aujourd’hui à la réforme de l’AVS, nous faisons enfin un pas en avant après 25 ans de blocage des réformes », se réjouit le président du Centre, Gerhard Pfister. Le non à l’impôt anticipé est une occasion manquée de mettre un terme à ce frein à l’investissement, ce qui aurait bénéficié à l’économie et à la population. Enfin, en disant non à l’initiative sur l’élevage le peuple rejette à juste titre une initiative inutile et nuisible
AVS21 était l’une des réformes les plus importante de cette législature. Nous nous sommes engagés avec succès au Parlement et durant toute la campagne de votations pour garantir une AVS solide pour les générations actuelles et futures. Cette réforme va permettre de consolider le financement de l’AVS d’ici 2030 et de garantir le niveau de rentes. « Avec le oui d’aujourd’hui à la réforme de l’AVS, nous faisons enfin un pas en avant après 25 ans de blocage des réformes », se réjouit le président du Centre, Gerhard Pfister.
Avec le oui d'aujourd'hui à la réforme de l'AVS, nous faisons enfin un pas en avant après 25 ans de blocage des réformes
En plus de l’augmentation de la TVA de 0,4%, le relèvement de l’âge de référence des femmes apporte une contribution importante à la stabilisation de l’AVS. « Le Centre a toujours assumé une responsabilité sociale forte dans la réforme de l’AVS et s’est engagé avec succès pour des mesures de compensation équitable pour les femmes. La réforme maintient le principe de solidarité entre les générations, en garantissant le niveau des prestations maintenant et pour les prochaines générations », déclare la conseillère nationale du Centre Marie-France Roth Pasquier.
La réfome maintient le principe de solidarité en garantissant le niveau des prestations maintenant et pour les prochaines générations
Pas de réforme de l’impôt anticipé
Le peuple suisse a refusé à une courte majorité la réforme sur l’impôt anticipé. Une occasion manquée de mettre un terme à ce frein à l’investissement, ce qui aurait bénéficié à l’économie et à la population. « La réforme de l’impôt anticipé aurait pu nous permettre de rapatrier des recettes fiscales qui auraient bénéficié à la Confédération, aux cantons et aux communes », déclare le conseiller national Vincent Maitre. Rien que les économies attendues sur les frais d’intérêts, jusqu’à 200 millions de francs par an, aurait allégé les budgets des collectivités publiques, ce qui aurait à son tour profité aux contribuables. Malheureusement, le corps électoral n’a pas vu les choses sous cet angle. Il faut l’accepter.
La réforme de l’impôt anticipé aurait pu nous permettre de rapatrier des recettes fiscales qui auraient bénéficié à la Confédération, aux cantons et aux communes
Un non clair à l’initiative inutile et nuisible sur l’élevage intensif
La Suisse dispose déjà de l’une des lois sur la protection des animaux les plus strictes au monde. Celle-ci fixe des effectifs maximums qui ne doivent pas être dépassés. Cette initiative sur l’élevage était donc extrême et inutile. « Ce sont avant tout les consommateurs à faibles revenus qui auraient été touchés. L’augmentation des prix aurait forcément pesé sur le pouvoir d’achat de la population à un moment où les prix de l’énergie, les primes maladies et l’inflation augmentent », déclare le Vice-président du Centre, Charles Juillard.
Ce sont avant tout les consommateurs à faibles revenus qui auraient été touchés. L’augmentation des prix aurait forcément pesé sur le pouvoir d’achat de la population à un moment où les prix de l’énergie, les primes maladies et l’inflation augmentent